Starting my journey with Kannada (Article written for Language Curry)

Nothing thrills us more than having a happy learner and user of Language Curry. We constantly strive towards upgrading ourselves in every possible way to give our users the best learning experience. And when we come across learners like Laura Abecasis, we feel our efforts, time, and hard work are all worth it! 

We are so happy to share Laura’s story with everyone. Here’s what she has to say about her experience learning Kannada with Language Curry.  

“Namaskara! 

I am Laura Abecasis, a 38-year-old woman from France, near Switzerland, but I live in Ireland. I speak fluently French, Spanish, and English. 

I am learning Hindi, Irish and Welsh, and have started Arabic (in relation to Hindi/Urdu) during the lockdown and, finally, I jumped on the opportunity when I saw Language Curry was launching a Kannada course. 

Why Kannada? I have a passion for India in the first place and spent some time in the North, working as a Volunteer Teacher in the Slums and living with a local family which was a lifechanging experience.  

Then I have a friend who is from Bangalore, and last time I went traveling in India, my partner and I landed in Bengaluru to spend some time with him and his wife. They took us to the Nandi Hills and showed us Bangalore city too.  

It was my first flavor of South India, and I was amazed when I had my first meal served on a leaf, as it was typical of that part of the country for me! Seeing a place with the locals is usually what makes me fall in love with a place. 

The year after I had the opportunity to go with my work to provide training in Bangalore for 2 weeks, and of course, I volunteered to go and do it. I would have the opportunity to see my friends, have a chance to see more of the city, get to know the South Indian Culture a bit better, explore and talk to the locals!  

I even looked at evening Kannada classes in Bangalore and sent a few emails but never got a reply. 

My Bangalore colleagues (who had spent 6 weeks with us on training in Ireland) have been incredibly welcoming and kind to us. They knew about my love for India, and invited me for lunch with them, while my 3 other colleagues from Ireland were not really socializing with them, so I benefitted from a total immersion with the locals which I really enjoyed.  

I was wearing Indian clothes every day, and I remember my colleague Puttaraju teasing our colleague Lakshmi who was wearing jeans, saying I was more of an Indian girl than her, which I took obviously as a compliment!

The last few days heading to Bagmane Tech Park, I felt nostalgia invading me and I knew I would leave a piece of my heart here in Bengaluru. So when I saw the Kannada course advertised I felt it would be a way for me to stay connected with the place.  

When I told my colleagues, they were amazed and felt proud of my interest in their native language, and I feel it brought us together even more. When I watched my first Kannada language film, they were interested in which one I had watched, and what I managed to understand. 

I have always said that learning the language of a place is the best way to know the culture of that place, because, in its native language, we get the information first hand, as some of the things lose their meaning by being translated. 

Laura – Dublin, Ireland ”

We would like to thank you for sharing your story, Laura. We are delighted and beyond grateful to you for being a part of our family. You could have chosen any other app, but we appreciate that you settled on us. We hope you keep learning more Indian languages and continue sharing your experiences with us!

https://blogs.languagecurry.com/articles/my-story-my-language-curry-by-laura-abecasis

Mon périple à travers l’apprentissage de l’Hindi

D’abord, je voudrais dire que cela m’irrite lors que les gens me disent que j’apprends “l’Hindu”. Une fois pour toutes les gens, Hindi est la langue et Hindu est une personne qui suit l’Hindouisme, la religion. Indien c’est la nationalité.

A mon avis, apprendre une langue étrangère ouvre des portes pour découvrir un pays et ses habitants. Ces derniers peuvent changer d’attitude envers vous si vous avez au moins quelques mots. Le message derrière cela est “je fais un pas vers vous et votre culture”, ce qui ne peut pas vraiment être mal pris.

Il se trouve qu’il y a quelques années, une passion pour l’Inde m’est tombée dessus (et c’est ce qui m’a conduit à cette opportunité de bénévolat). J’ai commencé à aller voir des films Hindi au cinéma ici en Irlande. Quand je pouvais faire le lien entre un mot et sa traduction je prenais note sur le memo sur mon téléphone. Le premier mot que j’ai appris toute seule est “zindagi” (la vie), une coincidence que je trouve assez jolie.

Puis j’ai réalisé que je ne pouvais pas comprendre une phrase entière sans avoir de la grammaire. Alors j’ai commencé à prendre des cours ici à Dublin avec l’Institut de Sandford, pensant que je voulais juste avoir une notion de la langue, comme ça pour le plaisir, et que je n’allais jamais l’utiliser. Mais j’en suis vite devenue accro.

Quelques mois plus tard, je quittais mon travail pour partir pour une expérience de toute une vie en Inde. Mes connaissances de l’Hindi sont devenues bien pratiques lorsque j’enseignais. Je sentais que je venais rencontrer mes petits élèves à mi-chemin dans leur propre apprentissage de la langue (anglaise). Je devais leur enseigner les couleurs, et je pouvais leur dire que ce mot inconnu d’eux “green” veut dire “hara” dans leur propre langue que “white” signifie “safed” et que “orange” est l’équivalent de “narangi” – et voilà vous pouvez décrire le drapeau Indien…ou Irlandais 🙂

Après cela, je travaillais à Genève, Suisse, et les RH ont décidé de donner accès gratuitement aux employés à Rosetta Stone – programme d’apprentissage en ligne. La plupart de mes collègues qui avaient demandé accès étaient des exapatriés qui voulaient apprendre le Français, pour pouvoir mieux sociabiliser en dehors du travail car Genève est dans la partie francophone de la Suisse. Moi j’ai pris Hindi (je suis française, je parle déjà français 🙂 ). Et de ce que je sais, je suis la seule à avoir terminé le programme.

Rosetta Stone utilise la méthode d’immersion. Comme nous le savons tous, le meilleur moyen d’apprendre une langue est de vivre dans le pays. Mais quand cela n’est pas possible, Rosetta Stone, selon moi, est ce qui s’en rapproche le plus.

Il n’y a jamais aucune traduction . Seulement des photos et une personne dont c’est la langue maternelle qui la décrit. C’est à vous de deviner ce que cela veut dire. Etonnamment le cerveau fait ça très bien. J’en suis encore épatée.

Par exemple vous avez une photo qui montre un homme qui court, la suivante, une femme qui court, vous allez automatiquement isoler le mot qui ne change pas “court” qui est le dénominateur commun entre les deux photos, et comprendre quel est le mot pour homme et pour femme par déduction. C’est très intuitif.

Certaines parties des leçons vous demanderont de pratiquer et parler. La technologie de reconnaissance vocale évalue à quel point vous vous rapprochez de la prononciation d’un autochtone. Vous ne pouvez pas avancer tant que la prononciation n’est pas correcte. Vous pouvez faire un replay autant de fois que vous voulez.

Ensuite le super truc que vous pouvez faire (et je n’en ai pas assez fait) c’est de réserver une session avec un autochtone – professeur, par webcam – d’une façon ou d’une autre ils voient ce que vous avez étudié et où vous en êtes et vous posent des questions relatives à ces chapitres. Dépendant du nombre d’autres étudiants en ligne pendant la classe, le ou la prof va accorder du temps à chaque élève pour la pratique pendant l’heure.

Et pour finir, si vous n’êtes pas d’humeur à étudier, mais voulez quand même pratiquer un peu, il y a des jeux (dans la langue évidemment). Dans cette section, il y a des histoires pour tester la compréhension. Comme l’Hindi a un script différent, que l’on appelle Devnagari, on peut choisir si on veut juste écouter l’histoire, ou essayer de lire soi-même en premier lieu puis écouter pour vérifier.

Quand vous terminez Rosetta Stone il parait que le niveau atteint est B2. Donc c’est mon niveau actuel en Hindi pour le moment.

Comme j’ai dit, l’Hindi utilise l’aphabet Devnagari et c’était un casse-tête d’étudier la grammaire/vocabulaire et par dessus tout le script, et j’avoue que sur Rosetta Stone j’avais laissé cela de côté. Je le voyais comme une montagne d’attaquer ce gros morceau toute seule.

Et en 2013, je suis retournée voir ma famille d’accueil et amis, et j’ai consacré 1 semaine à voyager et 1 semaine pour des cours d’Hindi à Jaipur avec mon amie Subhadra ainsi que Cuisine Indienne.

L’école qu’elle a créée est celle-ci: http://hindilearning.co.in/

Et je me suis concentrée une semaine sur l’apprentissage du Devnagari, comment lire et écrire. Elle a fait des miracles dans un espace de temps limité, même si je n’ai pas approfondi les “matras”. Je sentais que des secrets m’étaient révélés et qu’on me laissait entrer dans un espace très coloré! Et j’avais rattrapé mon retard sur Rosetta Stone.

Quand je suis rentrée j’ai essayé de lire le “patrika” (journal) et ai lu un petit article. Je pouvais comprendre presque la totalité – c’est cela que je veux dire quand je dis que l’apprentissage d’une langue est si gratifiante! Et cela devient encore plus addictif. Maintenant j’essaie de lire régulièrement pour ne pas oublier ce que j’ai appris.

Donc de vouloir apprendre seulement quelques mots, je peux maintenant comprendre jusqu’à une phrase complète (quand je regarde un film Bollywood par exemple), lire et écrire avec un alphabet différent et mon dernier achat consistait en un dictionnaire Hindi – Anglais en Devenagari script.

Quand je regarde en arrière, je me sens bizarre mais la chose principale c’est que je fais quelque chose que j’aime, juste pour moi, pour personne d’autre et sans objectif particulier. Et pour être honnête, quand j’ai passé des moments difficiles au travail, c’était cela qui me faisait me lever le matin – je savais que ma pause déjeuner serait passée sur Rosetta Stone à étudier l’Hindi.

Mercredi dernier, j’ai terminé la seule classe disponible en ce moment à Dublin, avec Isha pour une classe pour débutants de nouveau mais ça rafraichît les connaissances, et elle nous a autant enseigné sur la Culture que la Langue en elle-même, c’était un peu comme une immersion, et elle a partagé avec nous des histoires personnelles, ce qui rend le pays encore plus présent dans nos esprits. Du coup je suis impatiente de commencer le niveau suivant avec elle! Prendre des cours aide à la consistance dans l’apprentissage. Autrement c’est facile de dire qu’on n’a pas le temps…

Main hindi sikh rahi hoon aur mujhe Hindi bahut pasand hai (J’apprends l’Hindi et j’adore)

Ressources:

Sandford Institute – Dublin – Ireland

http://www.sandfordlanguages.ie/

“Teach yourself Hindi” by Mohini Rao – bought in Jaipur, India

Rosetta Stone – Entrerprise

Step by step Hindi Learning – Subhadra Kothari – Volume 1 & 2

Oxford dictionary Hindi – English

J’attends impatiemment le cours Duo Lingo – Hindi qui est sensé apparaître bientôt…

My Journey through learning Hindi

First I would like to say it irritates me when people say I am learning “Hindu” . Once for all guys, Hindi is the Language and Hindu is someone who follows Hinduism, the religion. Indian is the nationality.

In my opinion, learning a foreign language opens more doors to discover a country, and its people. The locals can even change attitude towards you if you have at least a few words. The message behind it is “I make a step towards you and your culture” which cannot really be taken the wrong way.

For some reason, a passion for India has hit me some time ago (and that is what led me to this Volunteering opportunity).  I started going to see Hindi films at the cinema here in Ireland. Whenever I could make the link between a word and its translation, I was writing it down on a memo on my phone. The first word I have learnt by myself is “zindagi” (life), a coincidence I find quite beautiful.

I then realized I could not understand a whole sentence without having the grammar. So I started classes here in Dublin with the Sandford Institute, having in mind just trying to grab some notion of the language just for fun and thinking I would never use it. But the fun became addictive.

A few months later I decided to leave my job and go for my one in a lifetime experience in India. My knowledge of Hindi became handy when teaching. I felt I was meeting my little students half way in their own language learning (of English). I had to cover the colors with them, so I could tell them that the meaning of “green” this unknown word to them, was in their native language, the English for “hara”, that “white” meant “safed” and “orange” was the equivalent for “narangi” – and here you go, you can describe the Indian flag…or the Irish one :).

Next thing, I was working in Geneva (Switzerland) and HR decided to grant access for free to employees to the Rosetta Stone online program. Most of my colleagues who requested access were expatriates who wanted to learn french, simply to be able to better socialize outside work, as Geneva is a French speaking part of Switzerland. I took Hindi (I am french, I speak french already :)). From what I know, I am the only one who finished the program.

Rosetta Stone uses the immersion learning method. As we all know, the best way of learning a language is to live in the country. But when this is not possible, Rosetta Stone, I would say, is what comes to the closest.

There is no translation whatsoever. Only photos and a native speaker describing that photo in the language. You are the one who has to work out what it means. Surprisingly the brain does that very well. I am still amazed at it.

For example if you have a picture of a man running, and the next is a woman running, you automatically isolate the word that is not changing “running” as it is the “common denominator” and you work out what is “man” and “woman. It is very intuitive.

Some parts of the lessons make you practice and speak. The speech recognition technology evaluates how close your pronunciation is to a native speaker You cannot go further until you pronounce it correctly. You can replay the native speaker as much as you like.

Then the great thing you can do (but I have not done enough of it) is to book a session with a native speaker – teacher, via webcam – somehow they see what chapters you have covered and they will ask you questions relating to what you have studied. Depending on how many people have booked the same session, the teacher allocates time to each student for practice within the hour.

And finally, if you are not in the mood to study but want to keep practicing, there are some games (in the language of course). In that section, there are stories. As Hindi has a different script, called the Devnagari script, you can choose if you want to just listen to them and see how much you understand, or try and read the script yourself, see what you managed to read and then listening to doublecheck.

When you finish Rosetta Stone, it is said that reach a level B2. So that is my level in Hindi at the minute.

As I said, Hindi uses the Devnagari script, and it was a headache to study grammar/vocabulary on top the script, on Rosetta Stone I have to admit I left it aside. I felt it was a mountain to start this huge piece of work on my own.

As in 2013 I went back to India to see my host family and friends, I have booked 1 week of travelling and 1 week of Hindi classes in Jaipur with my friend Subhadra as well as Indian cooking.

The school she has set up is this one: http://hindilearning.co.in/

And I have concentrated one full week on the Devnagari script, how to read & write. She made wonders in such a small amount of time, even if we did not practice a lot the “matras”. I still felt some secrets were revealed to me and I was let it a very colourful place! And I had caught up with my Rosetta Stone program.

When I came back, I tried reading the “patrika” (newspapers) and read a small article. I could understand almost all of it – that is what I mean when I say the language learning path this so rewarding! And it makes it even more addictive. Now I try to read a few lines every now and then in order not to forget what I have learnt.

So from wanting to just have a few words for fun, I can now understand up to a full sentence (eg when I watch a Bollywood film), read and write a different script and my last purchase was a dictionary in Devnagari script Hindi – English!

When I look back I just feel awkward but the main thing is I am doing something for myself only, not for others or any other purpose. I have enjoyed every single minute of the learning, and to be honest, when I went through tough days at work, it was the one thing I was getting up for – I knew my lunch break would be spent on my Rosetta stone program learning Hindi.

Last Wednesday I have just finished the only Hindi class available in Dublin, with Isha (from Himachal), another beginner class again, but it was a good refresh, and she taught us as much about the Culture than the Language, it was like a kind of immersion, she shared personal stories with us which makes the country even more present in our minds. I am so looking forward to the next level with her! Having classes keeps the learning consistent. Otherwise it is easy to say you do not have the time…

Main hindi sikh rahi hoon aur mujhe bahut pasand hai (I am learning Hindi and I love it)

Resources:

Sandford Institute – Dublin – Ireland

http://www.sandfordlanguages.ie/

“Teach yourself Hindi” by Mohini Rao – bought in Jaipur, India

Rosetta Stone – Entrerprise

Step by step Hindi Learning – Subhadra Kothari – Volume 1 & 2

Oxford dictionary Hindi – English

So looking forward to the Hindi version of Duo Lingo!

Athithi Devo Bhava (Un invité est Dieu)

Vous le savez ou peut-être pas, mais les Indiens considèrent que de recevoir des invités est un honeur immense car on dit que “Dieu vient dans votre maison sous la forme d’invités“.(Athithi Devo Bhava).

Bon, et bien c’est bien comme cela que j’ai été reçue partout en Inde, avec des guirlandes de fleurs parfois dans les hôtels, mais principalement à Jaipur où j’ai des amis, et la famille qui est devenue la mienne.

Comme je l’ai dit dans mon précédent blog, ma prof d’Hindi (et amie) m’a accueillie après 5 ans avec des fleurs. C’était une belle surprise et tellement gentil de sa part!

Pendant mon expérience de bénévole à Jaipur, je me suis fait des amis, des employés de l’Organisation Non-Gouvernementale, et un en particulier est devenu un ami très proche. Tout a commencé lors du Festival Hindu, du nom de Raksha Bandhan. Durant ce festival, les filles attachment un rakhi (bracelet) au poignet de leur frère ou un garcon qu’elles considèrent comme leur frère, et en retour, avec un petit présent à sa soeur, il va lui offrir sa protection éternelle.

J’avais fêté cela avec les enfants des bidonvilles, en dessinant des “rakhis” sur une feuille de papier, et ils devaient les découper et les attacher à leurs poignets. Et en les dessinant, je m’étais demandé, si j’étais Hindoue, à qui aurais-je donné mon Rakhi? Probablement à ce garçon de l’ONG, j’étais sous sa protection de toutes façons de part sa position en tant qu’employé de l’ONG qui m’embauchait…

Un jour, je parlais de ce festival avec lui, et il m’a demandé si j’avais attaché un rakhi à quelqu’un et si oui, qui était l’heureux élu…alors je lui ai dit que je ne savais pas si, en tant que non-Hindoue je pouvais le faire, mais que si je pouvais, c’est à lui que je l’aurais donné. Cela l’a beaucoup ému. Depuis ce jour, on a commencé à s’appeler “frère” (bhai, en Hindi) et “soeur” (behen).

Maintenant de visite en Inde, 5 ans plus tard, pour commémorer la manière dont notre amitié a débuté, je lui avais offert deux rakhis de style Irlandais, un tout vert avec un trèfle, et l’autre aux couleurs du drapeau Irlandais, qui par hasard sont les mêmes que celui du drapeau Indien (vert, blanc et orange).

On s’était toujours écrit des emails plusieurs fois par semaine pendant ces 5 ans, en se posant toutes les questions sur les cultures de l’un et de l’autre, sur les problèmes de la vie, et les moments agréables de la vie de chacun.Aussi il m’a aidée avec mes cours d’Hindi en ligne, lorsque j’avais des questions ou des doutes. Je me souviens que son rêve était d’apprendre à nager, et un jour, j’ai reçu un mail expliquant qu’il avait été à sa première leçon! Sachant son histoire, j’étais tellement enthousiaste et contente pour lui! Il allait tous les matins avant le travail, malgré le fait que la piscine était ni proche de son bureau ou ni de chez lui, et que cela signifiait se lever bien plus tôt le matin!

Je lui avais enseigné quelques mots de français et d’espagnol, dont il se souvient toujours aujourd’hui! Quand il est venu me chercher en voiture chez ma famille Indienne, pour m’emmener chez lui car il voulait que je rencontre sa famille, et l’anniversaire de sa fille était l’occasion parfaite, il est venu avec sa nièce. Elle m’a salué avec un “bonjour” en français. Il lui avait enseigné quelque chose en français pour moi, adorable! Des petites choses mais qui vous touchent au plus profond.

Une fois arrivés à la maison familiale, tout le monde était très chaleureux, et j’ai été touchée quand son père m’a dit “You’re most welcome“(“tu es la bienvenue”), j’étais contente de revoir sa femme Dimple aussi, que j’avais rencontrée la dernière fois, qui est toute gentille, et même si elle maîtrise un peu moins l’anglais que lui, on arrive à communiquer et bien s’amuser.

Leur fille Vanshika est une petite princesse pleine d’énergie! Pour les remercier de cette superbe soirée, j’ai pris plein de photos, de chacun avec la petite fille, et aussitôt rentrée, les ai fait imprimer pour les leurs envoyer.

Le lendemain était un dimanche, Amit était en congé et voulait m’emmener me balader autour de Jaipur, il m’a laissée choisir l’endroit et on a conduit jusqu’au Jal Mahal (Palace sur l’eau, en Hindi), le nom parle de lui-même: un palais trônant au milieu de l’eau, avec les montagnes dans le fond. Un paysage relaxant un peu en dehors de la ville qui fourmille. On a été au Temple de Krishna à côté qui a des jardins magnifiques. Le soir nous sommes allés au restaurant dans le quartier de C-Scheme et je les leur ai retourné l’invitation de la veille, le dîner chez eux.

A la maison de ma famille Indienne, mon petit frère nous sert constamment de l’eau, des sodas, et des biscuits quand j’arrive pour parler avec Papaji. Incroyable comme le temps file quand on commence à discuter! J’ai encore du mal à realiser qu’il est là devant moi…je le vois avec des nuages autour du visage comme si c’était un rêve… et que j’allais me réveiller bientôt … mais je ne me réveille jamais! Chaque jour Papaji me dit de rester pour le dîner mais j’ai d’autres plans, mais je meurs d’envie d’accepter.

Quand finalement j’accepte, on passe une belle soirée. Il me demande aussi comment fonctionnent quelques petites chose sur l’ordinateur, car c’est moi qui, il y a 5 ans, lui ai créé son adresse email, et lui ai enseigné à écrire et à envoyer des emails, et il me demande aussi de lui montrer des photos de ma vie en Europe.

Un autre jour, Sushant (mon petit frère Indien, le plus adorable et le petit garçon le mieux éduqué du monde, je vous jure!) m’a demandé ce que j’avais appris à mes cours d’Hindi et je lui ai mentionné les lettres Devnagari, et que j’avais appris à écrire mon nom, alors il a couru chercher son cahier d’école pour que je le lui écrive. Ensuite on a pris quelques exemples de mon livre et il m’a montré comment écrire les mots et je devais les recopier sur lui. Superbe moment passé avec lui!

La nourriture cuisinée par ma Maman Indienne est délicieuse mais en plus de cela c’est celle que j’avais tous les jours il y a 5 ans, alors c’est encore meilleur! Et juste d’être assise de nouveau à cette table est génial!

Puis retour à ma maison d’hôte en moto avec le fils de mon Papaji (Sudeep) dans cette incroyable ville qu’est Jaipur, une sensation de liberté, vous n’avez pas idée!

Le lendemain, la famille de mon B&B, Girija et Padmesh, et leur fils Khush, qui avaient de la visite de leur famille de Delhi, Meenaxi et Subodh, voulaient m’emmener avec eux au spectacle de son et lumière à Ambert Fort. Ils avaient planifié d’aller un certain jour mais comme j’avais d’autres plans, ils avaient changé les leurs pour que je puisse aller avec eux, c’était tellement gentil!

C’était une merveilleuse histoire (la formation historique de Jaipur) et un cadeau pour les yeux! On a pris un take-away sur le chemin de retour et avons mangé à la maison. Encore une soirée encore bien agréable! Ils avaient pris quelques bières et malgré le fait que quand je suis en Inde je refuse de boire de l’alcool, car une fille qui voyage toute seule doit rester alerte à tout instant, j’ai accepté d’en prendre une avec eux, car on était à la maison et j’étais en sécurité.

Pendant ma semaine j’ai aussi pu aller visiter les nouveaux bureaux de mon ONG, qui est grosso modo de l’autre côté de la route de leurs anciens bureaux et mon ami Amit m’a présentée à toute l’équipe, un par un, ils avaient tous l’air sympa, et m’ont dit que j’étais la bienvenue à Jaipur!

Malheureusement mes vacances touchaient à leur fin…et il était temps de dire au revoir (Alvida)… Oh non pas ça, j’ai horreur de cela!

On a été prendre un café avec Amit après son travail, pour se dire au revoir mais le lendemain alors que j’étais chez ma prof d’Hindi/cusine Indienne, il l’a appelée pour savoir s’il pouvait venir me dire au revoir une seconde fois, un cadeau à la main cette fois. C’était des écouteurs et un micro, et il y a une raison bien précise à cela, c’est qu’il veut toujours parler avec moi sur Skype, et je ne sais jamais où est mon casque. Donc plus d’excuses maintenant pour moi! 🙂 J’ai encore eu des cadeaux de ma prof, deux de ma famille, un autre par la famille de mon B&B. Tellement adorable… Comment pouvais-je possiblement avoir envie de quitter cet endroit?

J’espère que ce blog vous a donné envie d’aller découvir ce pays incroyable, et ses habitants: il y a tellement à apprendre, à voir, à sentir, à goûter, à découvrir, tellement de gens à rencontrer… J’aimerais avoir mille vies pour pouvoir faire tout ça!

Tout ce que j’ai à dire, c’est:

Jai Hind! (Longue vie à l’Inde!)

Athithi Devo Bhava (A Guest is God)

You might or might not know but Indian people consider a huge honor to have guests as it is said that God comes in their house in the form of guests (Athithi Devo Bhava).

Well, that is the way I have been welcome everywhere in India, with garlands of flowers sometimes in hotels, but mainly in Jaipur where I have friends, and the family which has become my own.

As I said, I have received flowers when arriving the first time at my teacher (and friend)’s house after not meeting for 5 years. That was a great surprise and so nice from her !

During my experience as a Volunteer in Jaipur, I made friends, some guys working for the Non-Governmental Organization, and one of them has become a closer friend. Everything started during a Hindu Festival called Raksha Bandhan. During this festival, girls tie a Rakhi (bracelet) to their brother(s) or a boy who they consider their brother and the brother, along with a gift to his sister, will offer her his longlife protection.

I had done a small celebration with the slum children, drawing Rakhis on a piece of paper that they had to cut them and tie around their wrists. And drawing them, I was thinking, if I was Hindu, who would I tie a Rakhi to? Well, probably that guy from the NGO I was under his protection anyway as per his position of staff member of the NGO…

One day we were talking about this festival and he asked if I had tied a Rakhi and who was the lucky person…so I told him I had not tied any, as I didn’t know if, as a non-hindu I could, but if I could, I would have tied the Rakhi on his wrist. He got emotional about it. From that day, we started to call each other “brother” (bhai, in Hindi) and “sister” (behen).

Visiting India now, 5 years later, in order to commemorate how our friendship had started, I have brought him 2 “Irish style” Rakhis one all green with a Shamrock, and one with the colours of the Irish flag that happen to be the same than the Indian ones (green white and orange).

Since then, we had been writing emails to each other several times a week for 5 years, asking all the questions we had about each other’s culture, everyday’s worries, and the good moments of each other’s life. He also helped with my Hindi online course, to clarify on the questions/doubts I had. I remember his dream was to learn how to swim, and one day I got an email saying he had had his first lesson. Knowing the background of the story, I was so entousiastic and happy for him! He was going every day before work, even though the swimming pool was not close to his workplace, or home, and it meant getting up earlier!

I had taught him a few words of french and spanish which he still remembers today! When he came to pick me up at my Indian Family’s house to bring me to his place, as he wanted me to meet his family and his daughter’s birthday was the perfect occasion, he came with his niece. She greeted me saying “Bonjour” (Hello, in french) – he had taught her how to say something in french for me ! So sweet ! Small things but very heartwarming.

Once at his family home, everyone was very welcoming , I was touched when his father told me “you’re most welcome” and happy to see his wife Dimple again, that I had met last time, who’s a lovely girl, and even she knows less english that he does, we manage to communicate and have a good laugh. Their daughter, Vanshika, is a little princess full of energy! To thank them for that lovely evening, I have taken a lot of pictures, each one of them with the birthday girl, have printed them as soon as I was back to Europe and posted them.

The next day was a sunday, and my friend Amit was off work and wanted to take me around Jaipur, he let me choose the place and we drove to Jal Mahal (Water Palace, in Hindi), the name speaks by itself: it is a palace in the middle of the water, with the mountains behind. A relaxing landscape a bit outside the crowded Pink City. We also went to Krishna temple just next to it, which is also beautiful with its green gardens. At night we went to the restaurant, in C-Scheme area, and I invited them to return their invitation for dinner the previous day.

At my family’s house my little Indian brother was constantly serving water, sweet drinks and biscuits when I arrived while I was chatting with my dear Papaji. It is amazing how time was flowing once we started talking! First of all I was taking time to realize he was in front of me again…I could see clouds around his face sometimes as if it was a dream…and I was going to wake up soon…but I never woke up! Every day Papaji was asking me to stay for dinner but sometimes I had other plans, but was dying to accept his invitation.

But when I did accept it, we had a great time together. One day he switched on his computer, and asked me about how a few things worked, as I was the one who had, 5 years ago created an email address for him and taught him how to send and receive emails, and also asked me to show him pictures of my daily life back in Europe.

One other day, my little brother (the most lovely and well educated boy in the whole world! Not lying!) asked me what I had learnt in Hindi and I told him what letters I had studied in the Devnagari alphabet, and that I had learnt how to write my name, so he ran to get his home copy book for me to write it. We then took a few examples in my book and he showed me how to “draw” them, and asked me to copy the word in front of him! A great moment all together!

The food cooked by my Indian mummy is lovely but because it was the food I used to have every day 5 years ago, it tastes even better! And just sitting at that table again was a great feeling!

Then going back to my accomodation was on my Papaji’s son’s (Sudeep) motorbike in the amazing city that Jaipur is, a sensation of freedom, you have no idea!

Another day the guesthouse family, Girija and Padmesh, and their son Khush, who had relatives visiting from Delhi, Meenaxi and Subodh, wanted to take me to the Sound & Light show at Amber Fort. They planned to go on a certain day but I had other plans so they have changed theirs so that I can go with them, so nice! It was a wonderful story (about how Jaipur was formed) and a gift for the eyes! We bought dinner in town on the way back and came to eat at home. Great night also ! They had some beers, and when I am in India I refuse to drink alcohol, as a girl traveling on her own should be careful at all time, but because we were at home and I was safe, I had one with them.

During the week I could also visit the new premises of the NGO, which basically are across the road from the old one, and my friend Amit introduced me to the whole team, one by one, they all seem to be very nice and said I was welcome back to Jaipur!

Unfortunately my holidays came to an end….and it was time to say goodbye (Alvida)…Oh Gosh…I don’t like that at all!

We went for a coffee with my friend to say goodbye, but the next day he called my Hindi/Indian cuisine teacher to ask if he could come and say goodbye to me again, this time with a present for me. The said present was earphones and a microphone – there is a reason behind that: he always wanted to talk on skype, but I had always lost mine somewhere so now no more excuses for me ! 🙂 I also got a present from my teacher, and two from my family, and one from the guesthouse’s family. They are all so lovely…How could I possibly wish to leave that place?

I hope reading this blog, you have felt like discovering that breathtaking country and its people: there is so much to learn, so much to see, so much to smell, so much to taste, so much to discover, so many people to meet…I wish I had a thousands lives to do all that!

All I have to say is:

 Jai Hind! (Long life to India)

MasterChef à Jaipur

Mon Guru (professeur) me donnait des cours d’Hindi en premier puis ensuite le cours de Cuisine. Une fois les plats préparés, on les dégustait pour le déjeuner ensemble, cela nous permettait de passer un peu plus de temps ensemble.

Si vous aimez la nourriture Indienne dans les restaurants Européens, et bien…la nourriture en Inde est encore meilleure et probablement plus saine! Pour quelqu’un qui ne cuisine pas du tout à la maison comme moi, cette immersion dans une cuisine Indienne était une découverte totale!

Pour commencer, jetez un oeil à ces placards, vous serez impressionnés par la quantité de différents épices tous plus colorés les uns que les autres!

C’est l’élément de base à la chimie qu’est la cuisine Indienne.

Subhadra a aussi écrit son propre livre pour ses cours de cuisine, et malgré le fait qu’elle pourrait faire tous ces plats les yeux fermés, on a suivit point par point la recette, ainsi s’il manquait quelque chose ou si je voulais prendre des notes supplémentaires, je pouvais.

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Aussitôt que le premier ingrédient est jeté sur le feu, l’odeur se répand dans toute la cuisine! Cher Rajasthan, tu sens si bon!

Jour 1: on a préparé un plat qui s’appelle Dum Aloo (Aloo veut dire “pomme de terre”) qui est originaire de la région du Kashmire, dans la partie Nord du pays, et où les touristes ne sont pas autorisés d’aller à cause des tensions politiques. Quel dommage, ça a l’air d’un endroit magnifique!

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Ensuite elle m’a donné le secret pour faire des Chapattis. C’est une sorte de pain que les Indiens utilisent comme nous occidentaux nous utilisons la fourchette et le couteau. Les Indiens mangent la plupart du temps avec les mains (une chose que j’adore faire quand je suis ici), et enrobe la nourriture dans le chapatti avant de l’enfourner dans leur bouche.

C’était tellement drôle: elle me faisait la demonstration et quand c’était mon tour, j’étais incapable de faire un rond. Il était toujours carré! Le mieux que j’ai pu faire est un oval. Elle m’a dit que ça viendrait avec la pratique. Certaines personnes douées y arrivent avec une seule main, à les faire plat et rond, un vrai chapatti digne de ce nom!

Et on a fait un dessert sucré avec du lait et du safran.

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Jour 2: On a travaillé dur pour faire un bon Channa Masala et celui là est un plat du Punjab, état qui se trouve au Nord également.

Un autre type de pain est le Paratha. C’est le pain que j’avais au petit déjeuner chaque matin dans ma famille d’accueil (maintenant ma propre famille!) quand je vivais à Jaipur, et j’adore ça! Le paratha n’a pas besoin d’être rond, donc ça m’a rendu la vie plus facile pour les faire!

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Jour 3: La grande découverte de ce jour était d’apprendre à faire du fromage (Paneer). On l’a fait en mettant du lait à cuire, puis en y ajoutant du vinaigre, puis en l’essorant dans un torchon, avant de faire la sauce qui va avec, et le chutney de coriandre..

Jour 4: Là ma prof a une fois de plus adapté le cours pour moi: elle sait que je suis folle des Gol Gappas, qui sont des coquilles croustillantes que vous pouvez fourrer de toutes sortes de légumes et de jus de citron (ou de jus de citron seulement, ce que je préfère). Elle explique que c’est difficile à faire et que normalement les gens les achètent tous prêts au marché, mais on va essayer de les faire nous-mêmes. Nous voilà parties à faire des petits ronds avec de la pâte et à les jeter dans l’huile bouillante, en espérant que cela fasse une boule! Quelques-unes sont sorties comme il faut, et il y avait des cris de joie dans la cuisine quand une était jolie!

On a également fait des Samosas qui sont des triangles remplis de legumes, et un pudding de pommes: Kheer, qui est prêt très rapidement (en cas d’invités surprise, comme ils disent!).

Jour 5: On a fait des épinards (Palak) avec des bébés maïs. J’ai realisé durant cette session combien les couleurs sont importantes dans la cuisine Indienne. Certaines étapes de la préparation n’avaient lieu que dans le but de garder une couleur bien verte dans les épinards jusqu’à ce que le plat soit servi.

On a aussi fait un daal, qui est une purée de lentilles, comme je l’ai expliqué dans le blog de “Jodhpur”. Il y a autant de sortes de daal que de variétés de lentilles (jaunes, brunes, noires….).

Pendant que le daal cuisait, on a fait des naans, une autre sorte de pain Indien

Jour 6: On a prepare un byriani (riz avec que des légumes ou avec du poulet pour les non végétariens) et une raita (faite de lait/yaourt et de concombre)

Jour 7: on a fait du Chai (thé masala). Les Indiens ne préparent pas un théière de thé masala, ils le préparent tasse par tasse ou deux tasses par deux tasses, pour avoir des épices frais, eau et lait pour chaque tasse qu’ils boivent! C’est du travail mais le résultat est merveilleux! Ce n’est pas seulement une tasse de thé, c’est le gout de l’Inde qui vous fait vous sentir si bien à l’intérieur!

MasterChef in Jaipur

My Guru (teacher) was giving me the Hindi lessons first and then giving me Indian Cooking classes. Once ready, we were having the food we had cooked for lunch, and that allowed us to spend some more time together.

If you love Indian food in European restaurants, well … the food in India is even better and probably healthier! For someone who does not cook at all at home like me, this immersion in an Indian kitchen was a complete discovery!

To start with, have a look at the cupboards, and you’ll be amazed at the collection of different and colorful spices!

This is the basic element to the chemistry Indian cuisine is all about.

Again Subhadra had edited a book with the recipes and even though she could cook all those dishes her eyes closed (I am sure!), we were following the steps described on the recipe and if there was something missing or I wanted to take additional notes, I could do so.

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As soon as the first ingredient was thrown on the fire, the good smell started to flow in the room ! My dear Rajasthan you smell so good !

Day 1: we cooked a dish called Dum Aloo (Aloo meaning “potatoe”) which is originally from the region of Kashmire, in the northern part of the country, and where tourists are not allowed to go because of political tensions. A pity, it seems to be a wonderful place!

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Then she gave me the secret of making Chapattis. It is a kind of Indian bread they use in the way as we, in occident, use a fork and a knife. The Indian people eat most of the time with their hands (something I absolutely love when I am there!) and wrap the food in it before putting it in their mouth. That was so much fun: she made a demonstration of how to do it and when it was my turn to make one, I could not make it a round, it was always square! The best I could do was an oval… She said the round would come with practice. Some very good people can do it only on the hand, round and flat, a proper chapatti!

And we also made a sweet desert with milk and safran.

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Day 2: we worked hard to make a good Channa Masala and this one is a dish from Punjab also in the north of the country.

Another type of bread we made was paratha. It is the bread I used to have every morning at my host family (now my own family!) when I was living in Jaipur, and I love it. As the paratha does not need to be round, it was easier for me to do those!

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Day 3: The great discovery of that day was learning how to make cheese (Paneer)! We had to make it by cooking milk and adding vinegar, before starting to make the gravy that goes with it and the coriander chutney.

Day 4: There, my teacher adapted the course to my request: she knows I am mad about Gol Gappas which are crispy shells which you can stuff with all kind of vegetables and lemon juice (or lemon juice only). She explained that it is quite difficult to make the shells and usually Indian people buy them all ready at the market but we would try to make them ourselves. So here we go, making small rounds and throwing them in the boiling oil, hoping it would make a ball! A few came out correctly and you could hear cries of joy when one was nice!

We also made Samosas which are triangles filled in with vegetables, and an apple pudding: Kheer, which is ready very quickly (in case of unexpected guests, as they say!).

Day 5: We made Spinach (palak) with baby corn. I have realized in this session how keeping colors is important in Indian cuisine. A few things in the preparation were only aiming at keeping the green color of the spinach until it is served.

We also prepared some daal which is mash of lentils as I have explained in the Jodhpur post. There as many sorts of daals as varieties of lentils (yellow, brown, black…)

While the daal was cooking, we made another type of Indian bread: the naans.

Day 6: We have prepared some vegetable biryani (rice) and raita (made of milk and cucumber)

Day 7: we have not cooked but only made some chai (masala tea). Indian people do not prepare a teapot with Masala chai they always make tea for a cup or two, to have fresh spices, water and milk for every cup they drink! That is some work, but the result is wonderful. It is not only a cup of tea, but the taste of India making you feel so good inside!

Cours d’Hindi à Jaipur – नमस्ते (Namaste)

Rentrée à “l’école”, avec mon cahier tout neuf, celui sur lequel j’avais commencé à apprendre à l’Institut de Sandford à Dublin en 2007 et “Teach yourself Hindi” (Apprenez l’Hindi par vous-même) que j’avais acheté ici à Jaipur sur M.I Road à la petite librairie Books Corners, quand je suis partie, pensant que j’aurais l’énergie d’apprendre l’alphabet Devnagari toute seule…être enthousiaste est une bonne chose, mais là c’était de l’utopie!

J’ai essayé mais ai vite laissé tomber, en espérant qu’un jour je serai de retour en Inde pour me concerntrer là-dessus…et me revoilà!

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Ma prof est la femme qui m’a aidé sur mon projet pour enseigner l’Anglais dans le “Anganwadi” (mot Hindi pour “centre des loisirs”) dans les bidonvilles de Kathputali Nagar en 2008, vu j’étais la première sur ce nouveau projet. On créait le matériel ensemble au bureau de l’ONG ou chez elle de façon à ce que j’ai un support pour enseigner. On avait toujours gardé contact, le temps est passé, elle a quitté son poste dans l’ONG et a monté son Institut de cours d’Hindi et de cours de Cuisine Indienne. Elle a même écrit un e-book qui a été publié et est maintenant disponible sur internet, avec beaucoup de conseils, et des photos magnifiques de ce à quoi les plats doivent ressembler à chaque étape de la préparation. Elle est également publiée régulièrement dans le Jaipur Patrika (Journal de Jaipur) pour ces recettes.

Quand je suis arrivée chez elle, elle m’a accueillie avec un bouquet de fleurs, trop mignon! Le cours a commencé par des faits sur la langue Hindi, son lien avec le Sanskrit et l’Ourdou (langue officielle du Pakistan) – qui a environ 80 % de similarités avec l’Hindi mais certains mots sont orginaires de l’Arabe: par exemple “merci” en Hindi se dit “Dhanyavad” alors qu’en Urdu on dit “Shukryia” qui vient du mot Arabe “Shukran“, ainsi que les raisons pour lesquelles on devrait apprendre l’Hindi: les statistiques sont parfois différentes mais certains disent que l’Hindi est la troisième langue la plus parlée après l’Anglais et le Mandarin (Chinois).

Je n’ai pas besoin de raison pour apprendre l’Hindi: j’aime la sonorité et c’est la langue d’un pays que je porte vraiment dans mon coeur et selon moi, on apprend encore plus de la Culture d’un pays en apprenant sa langue – cela me suffit! A quoi va me servir l’Hindi plus tard? Absolument à rien, en Europe du moins! Il ne va pas me servir dans le travail ou quoi que ce soit, cependant, faire les choses qui me plaisent est une chose importante à mes yeux.

L’Hindi a été déclaré une des langues officielles de l’Inde en 1950. Cependant chaque partie de l’Inde a son propre dialecte: Punjabi, Gujarati, Telegu, Tamil… et tant d’autres. La volonté d’apprendre l’Hindi est en croissance, la demande a augmenté de 50 % ces 8 dernières années.

En apprenant l’alphabet Devnagari, j’allais apprendre à prononcer correctement les mots. Moi, j’ai commencé à l’envers, toute seule, en étudiant pendant à peu près un an sur le célèbre programme Rosetta Stone (offert par la société pour laquelle je travaille!) où je me concentre plus sur la compréhension et le dialogue (la reconnaissance vocale, pour cela, est très pratique!).

Les autres étudiants qui commencent avec Subhadra, commencent par l’alphabet et ensuite apprennent à construire des phrases basiques, avec du vocabulaire qu’elle leur fournit. Avec moi, elle a dû réadapter sa méthode d’enseignement, puisque j’avais déjà des connaissances de la grammaire, des verbes, un plus de vocabulaire, et je savais même à quoi ressemblaient le passé et le futur!

Elle a écrit elle-même le livre qu’elle utilise pour enseigner à ses étudiants et, venait juste de finir de l’éditer  alors j’étais la première personne à l’ouvrir et l’utiliser! Elle était si fière et moi si honorée! 🙂

Nous n’avions pas autant de temps que cela devant nous alors chaque jour, elle me donnait des lignes de lettres Devnagari, en me montrant comment procéder pour les dessiner, et je devais m’entraîner. Consonnes, Voyelles, et ensuite les “matras“, qui sont des symboles que l’on ajoute en tant que voyelles à l’intérieur d’un mot.

Reconnaître et dessiner des lettres la moitié du temps, et l’autre moitié, suite à mon niveau un peu plus haut, on faisait aussi un peu de conversation: elle me posait des questions en Hindi et je devais construire ma réponse en mettant le sujet, verbe et complément dans le bon ordre (en Hindi d’ailleurs cela se construit plus selon ce schéma: Sujet, Objet, Verbe). Pour le jour suivant, elle m’écrivait des questions (en lettres romaines!) et je devais répondre à ces questions comme devoirs. Vacances bien remplies! 🙂

Un jour nous sommes allées à la foire aux livres ensemble près de la maison de l’Assemblée de Jaipur, je trouve cela toujours intéressant d’aller à ce genre d’évènements dans les autres pays. J’en ai profité pour regarder pour acheter un dictionnaire Anglais – Hindi mais ceux que j’ai trouvé étaient seulements en script Hindi ou alors il y avait seulement des dictionnaires Hindi – Anglais, ce qui veut dire que si vous ne connaissez pas le mot en Hindi…ben vous ne pouvez rien faire quoi! Alors je suis juste revenue avec deux bouquins de blagues pour mon Papaji car selon moi, une journée sans rire est une journée PERDUE!

Source: Institut de la langue Hindi et cours de Cuisine Indienne: http://hindilearning.co.in/

Hindi Classes in Jaipur – नमस्ते (Namaste)

First day back to “school” with my brand new copy book, the one I had learnt with at the Sandford Institute in Dublin in 2007, and the “Teach yourself Hindi” book that I had bought here in Jaipur on M.I Road at the Books Corner book shop when I left, thinking I would have the energy to study the Devnagari alphabet by myself…being enthusiastic is a good thing but this was utopia! I tried, but had given up easily, hoping one day I would go back to India and concentrate on that….and here I was!

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My teacher is the woman who was helping me on the project in the slums, teaching English in the “Anganwadi(Hindi word for “Day care centre”)‎ in 2008, as I was the first volunteer on that project, in the Kathputali Nagar slums. We were creating material together at the NGO office and at her place, so I could teach the children. We have always kept in touch, time passed, she left the NGO, and started an institute of Hindi classes and Indian Cooking courses. She even wrote an e-book that is now published and available on the internet, with loads of tips, and beautiful pictures to show how the food is supposed to look like at every step of the preparation. She also publishes regularly in the Jaipur Patrika (Jaipur newspapers) nice recipes.

When I arrived at her house, she welcomed me back with a bunch of flowers, how lovely! The class started with facts about the Hindi language, its link to Sanskrit and Urdu (language spoken in Pakistan) – about 80 % similar to Hindi but some words originate from Arabic: for example, “thank you” in Hindi is “Dhanyavad” but in Urdu it is “Shukryia” which comes from the Arabic “Shukran” – and also the reasons why Hindi should be learnt:  statistics are different but people say that Hindi is the third language spoken in the world, after English and Mandarin (Chinese).

I don’t need a reason in order to learn Hindi: I just like the sound of it, and it is the language of a country I really carry in my heart and in my opinion, you learn even more about the Culture through learning the language – this is good enough! What will I do with Hindi later? Absolutely nothing, in Europe at least! It will not be useful in my work or anything, however, doing the things that I like is important to me.

Hindi has been declared in 1950 as one of the Official languages of India. However each part of India has its own dialect: Punjabi, Gujarati, Telegu, Tamil… and so many more. Demand to speak Hindi has increased by 50 % in the last 8 years.

Through learning the Devnagari letters, I will learn how to pronounce correctly the words. I have started the other way round, as at home, I have been studying for a year or so, on the quite known online application Rosetta Stone (offered by the company I work for!) where I practice more understanding and speaking (the vocal recognition for that is excellent!).

Other students starting with Subhadra begin with the alphabet and then learn how to make a sentence with basic verbs and vocabulary that she provides them with. With me, she had to re-adapt her teaching, as I have already some knowledge of the grammar, some verbs, more vocabulary and even have seen what the past and future tenses look like!

She wrote herself the book on which she teaches her students, and her new one, had just been finished editing the day before I arrived and I was the first person to open and use it! She was so proud and I was so honored ! 🙂

We did not have much time in front of us so everyday she was giving me a new line of the Devnagari letters, showing me where to start, so that the writing is fluent, and I had to draw them several times in order to train. Consonants, vowels, and then the “matras” which are the symbols of the vowels when integrated in a word.

Recognizing and drawing letters half the time and the other half, because of my slightly higher level, we were also doing some conversation: she was asking me questions and I had to build the answer in Hindi, placing the subject, verb and object at the right order (in Hindi, the grammatical construction would be more like: Subject, Object, Verb). For the next day she was writing (in Roman letters!) some questions  for me to work on later as homework. Busy holidays! 🙂 But it was exciting!

One day we went together to a Book Fair near the Assembly House of Jaipur, I always find interesting to go to this type of events in another country. I took the opportunity to look for an English – Hindi dictionary but those I found were either only in Hindi script, or only Hindi – English, which means if you do not know the word in Hindi, well, you can’t do anything with it…so I came back only with 2 books of jokes for my Papaji for him to laugh because to me, a day without laughing is LOST!

Source Institute of Hindi and Indian Cooking Classes: http://hindilearning.co.in/

Jaipur, la Ville Rose, qui fût une fois ma ville

Dernier tronçon sur la route avec Ram Narayan, mon chauffeur. D’une côté, je suis impatiente d’être à Jaipur car cela fait 5 ans que j’ai quitté cette ville, les larmes aux yeux, dans le coeur, et des douleurs dans le ventre…et je me demande comment je vais me sentir d’être à nouveau là-bas, après qu’elle m’ait tant manqué et si longtemps, je me demande si je vais la reconnaître ou pas, et d’un autre côté, quitter les gentilles personnes que j’ai croisé sur mon chemin n’est pas la meilleure partie des nouvelles rencontres…

Ram Narayan est originaire de Jaipur, et quand on arrivera à notre destination, il va avoir 5 ou 6 jours de congé et il va les passer chez lui avec sa famille. On s’arrête une dernière fois avant d’arriver pour prendre un chai (Thé Masala) ensemble. Je lui ai raconté mon histoire, alors il sait que c’est une importante partie du voyage pour moi. Dès que nous arrivons, il me dit: “Bienvenue à Jaipur!!!”. Cela vient d’un local et ça a d’autant plus de valeur!

Je m’installe dans la maison d’hôte où je vais rester 8 jours (la maison d’une amie d’une amie), et bon, maintenant je ne suis qu’à quelques kilomètres de la maison de ma famille Indienne, avec qui j’habitais il y a 5 ans. J’ai tant attendu ce moment…et maintenant je suis un peu stressée de comment cela va se passer. Je ne voudrais pas me mettre à pleurer ou même avoir les larmes aux yeux. Le contrôle de soi-même va être nécessaire! Mais il faut que j’aille maintenant, ils savent que j’arrive aujourd’hui à Jaipur et ils s’attendent à me voir arriver…et du fond de mon coeur, je veux les voir MAINTENANT!

Première chose, sauter dans un auto rickshaw en direction d’Apex Mall, dans le quartier de Lal Kothi. C’est seulement un trajet de 40 rupees (oui je ne saurais dire la distance…peut-être 2 km!). Juste le fait de donner ma destination au chauffeur de tuk-tuk, j’ai l’impression de lui dire “je rentre à la maison!”. Etre assise ici de nouveau est une sensation formidable, à filer entre les voitures et les motos, sentir la ville vibrer tout autour de soi, et pouvoir la toucher!

Apex Mall n’a pas changé du tout. Je commence à marcher comme d’habitude vers la maison, mais il y a eu tellement de maisons construites en 5 ans, que je me perds. Je demande à un habitant où est le numéro D31 et il me donne sa réponse en Hindi, mais croyez-le ou non, j’ai compris les indications! Woohoo!

Quand j’arrive finalement, au bout de la rue, il y a la boutique bleue (qui fait partie de la maison) où ils travaillent et la maison où j’ai vécu. Me revoilà, 5 ans plus tard. Je l’ai fait! Sudeep me voit dehors, me sourit et me fait signe d’entrer. Sushant, mon petit frère Indien, m’attend, et me sourit. Il a l’air de savoir qui je suis. Il avait seulement 5 ans et maintenant il en a 10, c’est la moitié de sa vie, alors je comprendrais s’il ne se souvenait pas de moi….Je le lui demande et il sourit en me disant que oui il se souvient de moi. Mon coeur chutte.

Il va dans une chambre derrière, appelle mon “Papaji” (Papa= Papa, et Ji est une postposition qui reflète le respect, en Hindi), son grand-père (Dadaji – en Hindi, ils différencient les grand-parents maternels: Nana & Nani et les grand-parents paternels: Dada & Dadi)

Quand je vois mon Papaji apparaître derrière le rideau, je ne peux m’empêcher de m’écrier “Papajiiiiiii!”, “Haan betiiii” fût sa réponse (“oui ma fille“) et il me prend dans ses bras, ce qui me m’émeut beaucoup car le contract physique entre un homme et une femme n’est pas commun en Inde, dans les lieux publics du moins. Cela me donne une indication du moment spécial que je suis en train de vivre.

J’ai toujours eu de ses nouvelles, toutes les semaines depuis que je l’ai quitté, pendant ces 5 ans, mais le revoir, là en face de moi, avec toute la sagesse que je vois en cet homme, et son coeur si pur. La maison est plus claire car ils ont repeint les murs en vert clair, enlevé le cyber café qu’ils avaient. Donc beaucoup plus de place, joli comme tout! Je m’assieds là, perdue entre le passé et le present. Suis-je en 2008 habitant ici et à travailler dans les bidonvilles, ou en 2013 en vacances, les visitant?

Il me demande comment était mon voyage depuis Mumbai, jusqu’ici: comment était le temps, qu’est ce que tu as vu, comment a été ton estomac avec la nourriture, comment je gère la chaleur, est ce que tu dors bien la nuit…toujours la même chose, en train de se soucier et de prendre soin de moi!

Je lui demande comment va la vie dans les alentours, et il me parle des membres de sa famille (certains je les ai rencontrés), des histoires de l’ONG pour laquelle je travaillais, des quelques bénévoles qui sont restés chez lui , des espagnols qui avaient dit qu’ils seraient de retour à 23h et à 2h du matin, ils  n’étaient toujours pas de retour alors que Papaji dormait dans le salon en les attendant pour leur ouvrir la porte, un Norvégien complètement fou qui avait été malade, après avoir insisté sur le fait qu’il devait à tout prix s’entraîner sur son skateboard devant la maison sinon il allait oublier *humour* et qui avait mis Sushant sur l’engin diabolique, une mère et sa fille qui sont parties après quelques jours seulement car le petit copain manquait trop à la fille, … tellement d’anecdotes sur les autres bénévoles.

Mais aussi de jolies histoires, toutes en provenance d’Irlande, une coincidence je ne suis pas sûre 🙂 … comme par exemple Sara Mc Murry, une femme Anglaise qui a épousé un Irlandais, et qui vit en Irlande, que j’ai eu la chance de rencontrer lors d’un network weekend organisé par EIL (l’organisation qui m’a envoyée en Inde), à Cork, Irlande en Novembre 2012, une femme adorable, qui était revenue plusieurs fois à Jaipur pour apprendre l’Hindi comme moi, ou Emer Jackson, une femme Irlandaise adorable  qui avait aussi logé chez Papaji, que j’ai également rencontrée au network weekend de EIL en Novembre 2011. J’avais fait des photos avec Sara et Emer pour envoyer à Papaji, il était tellement surpris que l’on se soit rencontrées, à des milliers de kilomètres de sa maison, en Irlande. Il m’a aussi parlé d’un gentil garçon Irlandais (évidemment!) qui s’appelle John, si je me souviens bien, qui travaille comme gardien dans une prison à Dublin. Je ne le connais pas, mais d’après ce que j’ai entendu dire de lui, je l’apprécie déjà!

Après un papotage assez long, ce pauvre Sudeep qui avait travaillé toute la journée à la boutique avec sa femme, m’a ramenée au B&B en moto, à travers les rues bruyantes de la Ville Rose, comme ils pensaient que je n’étais pas en sécurité  de prendre un rickshaw. J’ai insisté que tout irait bien, mais quand votre Papa Indien vous dit de faire quelque chose, …vous feriez mieux de vous exécuter, pas de négociations possibles. Et nous voilà partis, mes cheveux volaient partout sur mon visage, je faisais partie de ce fouilli sur une route Indienne, avec les locaux, appartenant une fois de plus au chaos Indien…je ne pouvais pas être plus heureuse!